- Prix quinquennal de littérature : Caroline LAMARCHE pour l’ensemble de son oeuvre (Minuit,Gallimard, Les Impressions Nouvelles…).
- Prix de la Première œuvre en langue française : Maud JOIRET pour « Cobalt« , éditions Tétras Lyre, 2019.
Tout est mise en rythme des pulsations, de la marche, des flux, de l’emprise. Quête et fuite, la poésie est ecchymose. Traquer les indices de la survie, et en exhiber les traces, après. Cobalt est le récit d’une obsession calibrée CO27 . Ce qui reste est bleu, ce qui demeure est vivant. Tu es vivante.
L’écriture ici oscille entre rage, férocité et justesse. Cette poésie débridée et moderne interroge le monde qui nous entoure, en l’état, tel qu’il se donne à nous.
- Prix de la Première œuvre en langue française : Claire MAY pour « Oostduinkerke« , Éditions de l’Aire, 2019
- Prix triennal de l’Essai : Tanguy HABRAND et Pascal DURAND pour « Histoire de l’édition en Belgique(XVe-XXIe siècle)« , Les Impressions Nouvelles, 2018.
- Prix triennal de Poésie en langue française : Marc DUGARDIN pour « Lettre en abyme« , éditions Rougerie, 2016.
- Prix de la première œuvre en bande dessinée : Aurélie WILMET pour « Rorbuer », éditions Super Loto, 2020.
Rorbuer est une bande dessinée à I’intention du lecteur désireux de se plonger dans une expérience visuelle et mystique au cœur d’un village perdu du Grand Nord. L’histoire prend place au sein d’un village côtier nordique où les mythes et légendes gèrent le quotidien des habitants. Des croyances où la mort physique des hommes en mer n’est pas le dernier stade de leur être, mais bien un passage, laissant l’âme perdue s’accrocher au banc de poissons… Le récit part de cette première croyance pour évoluer vers des rites, cérémonies de guérison et d’hommage, à la frontière où se touchent les froides immensités terrestre et maritime.
- Prix Atomium-FWB (Bande dessinée) : Dominique GOBLET pour « L’amour dominical », La «S» Grand Atelier + Frémok KNOCK OUT !
Cela aurait pu n’être qu’un récit burlesque, romanesque certes, mais loufoque voire foutraque. Cela aurait pu aussi être l’ouvrage d’une auteure (D. Goblet), talentueuse et reconnue, qui, dans une démarche empreinte de bons sentiments judéo-chrétiens, se serait mise au service d’un artiste brut (D. Théate) dont la jeunesse s’est fracassée dans un accident de moto… L’Amour Dominical n’est rien de cela. Récit d’aventure épique et relation d’un improbable triangle amoureux entre Hulk Hogan, la femme à barbe bleue et un orthodontiste criminel, cette création à quatre mains conjugue tout ce qui fait la singularité de Dominique Goblet avec les obsessions de Dominique Théate : réinvention langagière, combats de catch et quête de l’amour absolu.
- Prix de la première œuvre en littérature de jeunesse : Sandra EDINGER pour « Le grand débordement », éditions Winioux , 2019.
Lili et son doudou Nounou sont inséparables. Jusqu’au jour où une pluie diluvienne s’abat sur eux. Dans la panique, ils se perdent de vue. Malgré ses demandes répétées, personne n’aide Lili à retrouver sa peluche préférée. Puis le niveau de l’eau se met à monter, monter, monter ! De son côté, Nounou, dépité par l’absence de Lili, est recueilli sous terre, par une taupe et un lapin. Les deux amis vont-ils pouvoir se retrouver ?
- Prix Léo Beeckman : la Compagnie PMVV le grain de sable pour « Rencontres d’été théâtre & lecture en Normandie ».
- Prix de la première œuvre en langue régionale endogène : Anne BLAMPAIN pour « Dji routeu sins mouv’te », à paraître.
- Prix triennal de poésie en langue régionale endogène : Jacqueline BOITTE pour « Èstwales », Tétras-Lyre, dans la collection de Wallonie, à paraître (2020).
- Prix biennal de philologie en langue régionale endogène : Jean-Louis LAURENT pour « Dictionnaire du patois d’Èthe-Belmont », Société de langue et littérature wallonne, à paraître.