Le 22 juin dernier, Bernard Hennebert était convié à la bibliothèque de Malmedy pour y présenter son dernier ouvrage « Les musées aiment-il le public? ». La soirée était animée par Stéphane Noirhomme.
Après une présentation de l’auteur axées sur ses pratiques de lecture et d’écriture en tant qu’adolescent (thématique du projet Hors Champ), la discussion a été élargie à son expérience de journaliste et d’usager dans le secteur dit « du temps libre ».
La lecture pour B. Hennebert from EPN M@lmedia on Vimeo.
Les musées, les théâtres et les bibliothèques, en tant qu’opérateurs culturels, sont des acteurs principaux de ce secteur. Aujourd’hui, comment empêcher que la culture ne s’industrialise davantage? Tentative de réponse de Bernard Hennebert.
Le secteur culturel aujourd’hui (B. Hennebert) from EPN M@lmedia on Vimeo.
Dans son ouvrage, il analyse 140 pratiques muséales concrètes en soulignant leur pertinence ou inadéquation au public. Ainsi, l’interdiction de photographier dans les musées, les réductions proposées ou encore la médiatisation de la gratuité des premiers dimanches du mois posent question(s).
Les pratiques muséales en question (B. Hennebert) from EPN M@lmedia on Vimeo.
Bernard Hennebert ne s’est pas contenté de critiquer le secteur du « temps libre ». Il a aussi proposé des alternatives pour réconcilier les institutions et le public. Ainsi, favoriser les expositions occasionnelles et proposer une gratuité rare accompagnée de moments festifs semblent des opérations qui intéressent davantage les journalistes et qui convoquent un public plus large.
Pour avoir plus d’informations sur le sujet, n’hésitez pas à acquérir le(s) livre(s) et/ou consulter le site Internet de Bernard Hennebert intitulé “Consoloisirs”. Il y est question de la défense des intérêts des usagers dans le domaine de la consommation des loisirs, dans les activités du “temps libre” (médias, culture, divertissements, etc.).
Pour consulter l’article paru sur le blog « Verviers, villes des mots », cliquez ici.
Commentaire sur “Zoom sur la rencontre avec Bernard Hennebert”