« Tout compte fait, je n’ai pas eu de mal à tuer ma mère »
Dès la première ligne, Helen Knightly avoue. Elle vient d’étouffer sa mère, presque par réflexe, en la regardant bien en face, droit dans les yeux.
Doit-elle appeler à l’aide ? faire disparaitre le corps ? ou bien se suicider comme son père des années auparavant ?
Alice Sebold déjà mondialement connue pour son roman « La nostalgie de l’ange » nous livre un roman où la l’amour avoisine la haine, où la violence cotoie la normalité avec une justesse déconcertante.